Pas de répit pour l’homme cocu

C’est parti pour mon histoire d’homme cocu !

« Lève-toi l’inutile, tu as mon petit déjeuner à préparer et la litière des chats à changer ».

Clarisse aimait malmener Manuel dès le réveil. Nu comme un ver, il se leva en vitesse, enfila son peignoir rose bonbon à cœurs rouges, et se hâta en cuisine. Deux tranches de pain, du beurre demi-sel, de la confiture de myrtille, un verre de jus d’orange pressé, et une banane. C’est précisément dans cet ordre que l’homme soumis devait disposer le petit-déjeuner de sa femme dominatrice sur la table. S’il un aliment manquait à l’appel, il le savait, il était bon pour deux semaines de cage de chasteté supplémentaires.

Clarisse portait une belle nuisette en soie rose, ornée de dentelle de Calais. Un somptueux cadeau que Manuel lui avait fait pour leurs deux ans de relation amoureuse.

Sa femme dominatrice décide de l’humilier via son collègue

«Aujourd’hui j’ai rendez-vous pour dîner avec Mathieu. Tu te souviens de lui n’est-ce pas ?»

Comment Manuel aurait-il pu l’oublier… Mathieu était le nouveau collègue de Clarisse. C’était un bel homme âgé de trente ans à peine, blond aux yeux verts au look dandy, plutôt bien foutu. Clarisse était une redoutable chasseresse et sa forte libido ne lui laissait pas de répit. Manuel le savait parfaitement, et en parfait homme cocu, devinait déjà ce qui l’attendait dans les prochains jours. Clarisse se lassait rapidement des hommes, Mathieu n’était pas le premier, mais sûrement pas le dernier non plus

Un homme se doit d’obéir à sa femme en toutes circonstances

«Tu vas me filer ta carte bancaire, ce soir c’est toi qui régale. Tu iras nous acheter des capotes en rentrant du travail, et du lubrifiant aussi. A  force de coucher avec d’autres types que toi, j’ai l’intimité de plus en plus sensible. Et puis, je n’ai pas envie que Mathieu abîme sa jolie verge, je veux que ça glisse tout seul. C’est bien compris ?»

Manuel hocha timidement la tête. L’idée que l’amour de sa vie le trompe à nouveau ne l’enchantait guère, mais il savait parfaitement que s’il ne jouait pas le jeu, elle le quitterait comme un malpropre. Il en avait déjà fait les frais une fois, et la souffrance fut si intense qu’il fit tout pour la récupérer et lui jura de se faire pardonner. Il ne pouvait pas la décevoir.

Pas de branlette pour mon mec soumis !

«M’autoriseras-tu à me branler en ton absence ?»

«Haha, Manuel, mon pauvre amour ! Seulement devant du porno gay, ou abdl. Je vérifierai l’historique, n’essaie pas de tricher…»

Manuel n’était pas bi pour un sou, et les déviances d’adultes en couches-culottes ne le stimulait guère. Sa copine sadique aimait le frustrer, et excellait en la matière. Ce soir, il le savait, il ne se branlerait pas. Il n’avait pas joui depuis plus de trois semaines désormais, et ses érections se faisaient de plus en plus nombreuses, et de plus en plus douloureuses. La moindre secousse en voiture faisait désormais déborder son petit sexe. Il le savait, un matin prochain il se réveillerait le caleçon complètement trempé, noyé dans sa honte.

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