Le cabinet du Dr. Léo était un havre de calme, où l’odeur discrète de désinfectant se mêlait à celle du cuir des fauteuils. Ce jour-là, Emma, une jeune femme aux courbes délicates et au regard pétillant, franchit la porte pour une simple consultation. Elle portait une robe légère, dont l’étoffe fluide épousait ses formes à chaque mouvement, et ses joues rosissaient légèrement sous l’éclairage tamisé.
Léo, la trentaine assurée, releva les yeux de son dossier. Son regard croisa celui d’Emma, et une tension subtile s’installa. Il l’invita à s’asseoir sur la table d’examen, son ton professionnel masquant à peine une chaleur sous-jacente. « Qu’est-ce qui vous amène, Emma ? » demanda-t-il, sa voix grave résonnant dans la pièce.
Elle expliqua un vague malaise, ses mots hésitants, mais son corps parlait un autre langage. Ses jambes croisées laissaient entrevoir une peau douce sous l’ourlet de sa robe, et ses doigts jouaient nerveusement avec une mèche de cheveux. Léo s’approcha, stéthoscope en main, et posa l’instrument froid sur sa poitrine. « Respirez profondément », murmura-t-il, ses yeux s’attardant un instant sur la courbe de son décolleté.
Le silence s’épaissit, seulement brisé par le frottement léger du tissu sous les doigts du médecin. Emma frissonna, non pas à cause du froid, mais sous l’intensité du regard de Léo. « Tout va bien ? » demanda-t-il, un sourire en coin, ses mains effleurant son bras pour vérifier son pouls. Elle hocha la tête, mordillant sa lèvre inférieure, un geste qui ne lui échappa pas.
L’atmosphère changea. Léo posa une main sur sa cuisse, un geste qui aurait dû être médical, mais qui s’attarda un peu trop. Emma ne recula pas. Au contraire, elle pencha légèrement la tête, ses lèvres s’entrouvrant dans une invitation muette. « Vous savez, docteur, je crois que j’ai besoin d’un autre type d’examen », souffla-t-elle, sa voix teintée d’une audace qu’elle-même ne se connaissait pas.
Léo retira ses lunettes, les posant sur le bureau avec une lenteur délibérée. « Vraiment ? » répondit-il, sa voix plus rauque. Il s’approcha, réduisant l’espace entre eux. Ses doigts glissèrent le long de la mâchoire d’Emma, traçant une ligne brûlante jusqu’à sa nuque. Elle inclina la tête, offrant son cou, et il y déposa un baiser léger, presque hésitant, avant que la retenue ne s’effondre.
Leurs lèvres se rencontrèrent dans un élan fiévreux, un baiser urgent, affamé. Les mains d’Emma s’agrippèrent à la blouse blanche, la faisant glisser des épaules de Léo, tandis que ses doigts à lui s’aventuraient sous l’ourlet de la robe, explorant la peau douce de ses cuisses. Le bureau devint leur refuge, un espace où le temps s’arrêta. La table d’examen grinça légèrement sous leur poids, alors qu’ils s’abandonnaient à l’urgence de l’instant.
Les vêtements tombèrent en un murmure de tissu, et leurs corps s’entrelacèrent dans une danse aussi brève qu’intense. Chaque caresse, chaque souffle, chaque gémissement étouffé semblait amplifier la chaleur de la pièce. Emma s’accrocha à lui, ses ongles laissant des traces légères sur son dos, tandis que Léo murmurait son prénom comme une prière profane.
Ce fut rapide, presque sauvage, mais d’une intensité qui les laissa tous deux haletants, le cœur battant à l’unisson. Ils se rhabillèrent en silence, échangeant des regards complices, complices d’un secret qu’ils porteraient en eux. « Je crois que vous êtes en parfaite santé », dit Léo avec un sourire malicieux, remettant ses lunettes.
Emma rit doucement, ajustant sa robe. « Je reviendrai pour un suivi », lança-t-elle en quittant le cabinet, un éclat espiègle dans les yeux.