Salut à toi ! Aujourd’hui, je te propose de plonger dans une expérience qui sort de l’ordinaire : mon plan avec un fétichiste des oreilles. Si tu penses que le désir se limite à des zones classiques du corps, prépare-toi à être surpris. Cette rencontre m’a ouverte à une dimension du plaisir que je n’avais jamais envisagée, un voyage sensoriel à la fois intrigant et troublant. Installe-toi, je vais tout te raconter et peut-être te donner envie d’explorer des facettes inattendues de l’intimité.
Je l’avais rencontré sur une appli un peu confidentielle, celle où on parle ouvertement de ses kinks sans passer pour un taré. Lui, c’était les oreilles. Pas juste « j’aime bien quand on me souffle dedans », non : une obsession totale, viscérale, presque mystique. Il m’avait écrit des messages d’une précision chirurgicale : la forme du pavillon, la texture du lobe, le goût salé derrière l’oreille après une longue journée, le frisson quand une langue effleure le tragus… J’étais à la fois intriguée et trempée rien qu’à le lire.
On s’est donné rendez-vous dans un petit hôtel discret du 11e, une chambre tout en haut avec une grande fenêtre qui donnait sur les toits. Il m’a demandé de venir sans parfum, sans boucles d’oreilles, cheveux détachés. J’ai obéi.
Quand il ouvre la porte, je le découvre plus beau que sur les photos : grand, mince, yeux très clairs, un sourire timide qui contraste avec l’intensité de ses messages. Il porte un simple tee-shirt noir et un jean. Il me fait entrer sans un mot, referme doucement la porte, et reste là, à me regarder comme si j’étais une œuvre d’art rare.
« Montre-moi », murmure-t-il enfin.
Je relève lentement mes cheveux, tourne la tête. Il s’approche, effleure mon oreille du bout des doigts, si léger que j’en ai la chair de poule partout. Il suit la courbe du pavillon, descend jusqu’au lobe, le pince doucement entre pouce et index. Je sens mon souffle se bloquer. Il se penche, son haleine chaude frôle ma peau, et il murmure encore, tout contre : « Tu as les plus belles que j’aie jamais vues. »
Il me guide jusqu’au lit, me fait asseoir au bord. Il s’agenouille devant moi comme devant un autel. Il commence par juste regarder, à quelques centimètres, respirant lentement. Puis sa langue, tiède et précise, vient longer le bord externe de mon oreille gauche. Un frisson électrique me traverse de la nuque jusqu’entre les jambes. Il tourne autour, dessine des cercles infiniment lents, aspire doucement le lobe, le mordille à peine. Je gémis sans pouvoir me retenir.
Il passe à l’oreille droite, mais cette fois il y va plus fort : il glisse sa langue dans le conduit, juste un peu, juste assez pour que je sente l’humidité chaude et que tout mon corps se tende comme un arc. Ses mains restent sages sur mes genoux, mais moi je suis déjà en train de mouiller à travers ma culotte.
Il se redresse, sort de sa poche un petit flacon d’huile d’amande douce tiède. Il en verse une goutte sur son doigt et l’étale derrière mon oreille, puis descend le long du cou. L’odeur est douce, enivrante. Il se penche à nouveau et lèche l’huile, lentement, en remontant jusqu’au lobe qu’il suce comme s’il voulait en extraire l’âme. Je tremble, je n’ai jamais été aussi sensible de ma vie.
« Allonge-toi », souffle-t-il.
Je m’exécute. Il grimpe sur le lit, s’installe à califourchon au-dessus de moi sans poser son poids, juste assez près pour que je sente la chaleur de son corps. Il prend mon visage entre ses mains et, pendant ce qui me semble une éternité, il alterne entre les deux oreilles : il les lèche, les aspire, les mordille, souffle dessus, les effleure avec ses lèvres à peine ouvertes. À un moment il sort un petit vibro plat qu’il pose juste sous mon oreille, contre la mâchoire : la vibration remonte directement dans le crâne, c’est violent, presque trop, je jouis la première fois comme ça, sans qu’il m’ait touchée ailleurs, juste des oreilles et des vibrations.
Il sourit, fier, et descend enfin plus bas. Il écarte mon chemisier, embrasse mon cou, mais revient toujours à mes oreilles, comme un toxicomane. Quand il me pénètre enfin, lentement, profondément, il garde sa bouche collée à mon oreille droite et murmure des obscénités d’une voix rauque : « Je vais te baiser en te bouffant les oreilles jusqu’à ce que tu cries… » Il tient parole.
Il me prend en missionnaire, puis me retourne, me met à quatre pattes, et à chaque changement de position il trouve le moyen de revenir à ses chéries. Il me lèche l’oreille en me prenant par derrière, enfonce sa langue pendant que ses coups de reins deviennent plus brutaux. À un moment il sort, me retourne sur le dos, grimpe sur ma poitrine et se branle lentement en frottant son gland brûlant sur mon lobe gauche. Je tends la langue pour le goûter, il gémit, tremble, et jouit en longues giclées chaudes qui coulent sur mon oreille, dans mes cheveux, sur ma joue. Il reste là, haletant, et lèche son propre sperme sur mon oreille avec une avidité presque animale.
Après, il me serre contre lui, caresse mes oreilles du bout des doigts, comme s’il les remerciait. On reste longtemps comme ça, collants, épuisés, heureux.
Avant de partir, il me glisse à l’oreille (évidemment) : « La prochaine fois, je t’apporte des plumes, des glaçons, et un casque audio avec mon souffle enregistré en boucle… »
Je sais déjà que je dirai oui. Mes oreilles, elles, n’ont jamais été aussi vivantes.