Par Alex, 32 ans
C’était un samedi de juin, le genre de soirée où l’air est lourd d’odeurs de barbecue et de promesses. Ma femme Clara et moi, on avait invité deux couples d’amis de longue date – Léo et Sophie, Marco et Inès – pour un week-end dans notre maison de campagne. On se connaissait depuis la fac, on avait tout partagé : les galères, les rires, les confidences un peu trop arrosées. Et puis, un soir d’il y a deux ans, une blague sur l’échangisme avait dérapé en défi. On avait ri, mais l’idée était restée là, tapie, comme une braise sous la cendre. Ce week-end-là, on a décidé de souffler dessus.
Tout a commencé autour de la piscine, après le dîner. Les filles en bikini, les mecs en short, la musique douce, les verres de rosé qui s’enchaînent. Clara, ma brune incendiaire aux courbes généreuses, portait un deux-pièces rouge qui laissait peu de place à l’imagination. Sophie, blonde et menue, avait opté pour un string noir ; Inès, métisse aux formes explosives, un maillot une pièce échancré. On était tous un peu ivres, un peu excités par la chaleur et par l’idée. Léo a lancé la première pierre : « Et si on jouait à action ou vérité… version adultes ? » Rires nerveux. Clara m’a regardé, ses yeux pétillants. J’ai hoché la tête. On y allait.
Première action : embrasser quelqu’un d’autre que son partenaire. Clara s’est levée, a marché droit sur Marco, l’a attrapé par la nuque et l’a embrassé langoureusement. Sa langue dans sa bouche, ses seins pressés contre son torse. J’ai senti ma queue durcir instantanément. Sophie s’est approchée de moi, m’a chevauché sur la chaise longue, ses lèvres douces contre les miennes, sa chatte déjà chaude à travers le tissu. Léo et Inès se sont embrassés à côté, leurs mains déjà sous les vêtements. L’ambiance a basculé en une seconde.
On a migré vers le salon, les lumières tamisées, les coussins éparpillés. Les règles étaient simples : consentement total, pas de jalousie, tout est permis tant que tout le monde est OK. Clara s’est mise à genoux devant Léo, a baissé son short, a pris sa bite raide en bouche avec une lenteur calculée. Je l’ai regardée faire, fasciné, tandis que Sophie défaisait mon bermuda et me suçait à son tour, sa langue experte autour de mon gland. Inès, à quatre pattes sur le tapis, se faisait lécher par Marco, ses gémissements emplissant la pièce. On échangeait des regards, des sourires complices. C’était surréaliste, bandant, libérateur.
J’ai pris Sophie en premier. Je l’ai allongée sur le canapé, ai écarté son string, ai plongé ma langue dans sa chatte rasée, trempée. Elle goûtait le sel et le désir. Derrière moi, Clara chevauchait Léo, ses seins rebondissant à chaque descente, ses cris rauques. Marco s’est approché d’Inès, l’a pénétrée en levrette, ses couilles claquant contre ses fesses. On formait un tableau vivant, un ballet de chairs et de sueur. J’ai glissé en Sophie, lentement, sentant ses parois serrées m’enserrer. Elle a gémi mon prénom, ses ongles dans mon dos. À côté, Clara s’est retournée, a attrapé ma main sans cesser de bouger sur Léo. Nos doigts entrelacés, nos regards brûlants. Cette connexion, malgré tout, restait intacte.
On a enchaîné les configurations comme des pros. J’ai pris Inès en missionnaire, ses jambes autour de ma taille, ses seins lourds dans mes mains. Elle jouissait fort, ses contractions me serrant comme un étau. Clara, à califourchon sur Marco, se faisait doigter le cul par Sophie en même temps. Léo me sucé pendant que je baisais Inès – une première pour moi, sa bouche chaude et avide. On riait entre deux gémissements, on se checkait du regard, on se disait « t’es OK ? » entre deux orgasmes. Personne ne simulait ; tout était vrai, cru, intense.
Le clou du spectacle : un cercle sur le tapis. Clara au centre, à quatre pattes. Moi derrière elle, la pénétrant profondément. Léo dans sa bouche. Marco et Inès à ses seins, les suçant tour à tour. Sophie sous elle, léchant son clito pendant que je la pilonnais. Clara a joui comme jamais, un cri primal, son corps secoué de spasmes, nous éclaboussant tous de sa cyprine. Ça a déclenché une réaction en chaîne : Léo a giclé dans sa bouche, Marco sur ses seins, Inès a joui en se caressant, Sophie en se frottant contre la cuisse de Clara. Moi, j’ai tenu jusqu’au bout, avant de me retirer et d’éjaculer sur le dos de ma femme, des jets chauds qui ont coulé sur ses reins.
On s’est effondrés en tas, en sueur, hilares, épuisés. Pas de malaise, pas de regrets. Juste des corps entrelacés, des respirations qui se calment. On a dormi comme ça, nus, emmêlés. Le lendemain matin, café et croissants, on en a reparlé en riant. « On remet ça quand ? » a lancé Sophie. Clara m’a serré la main sous la table. On savait que c’était exceptionnel, hors norme, mais qu’on avait franchi une porte ensemble.
Ce plan libertin n’a pas brisé notre couple ; il l’a renforcé. On a vu nos amis sous un jour nouveau, on a exploré des limites qu’on n’osait pas imaginer. C’était du sexe, oui, mais aussi de la confiance absolue, de l’amitié poussée à son paroxysme. Si vous avez des amis assez ouverts, assez solides, essayez. Vous ne regarderez plus jamais une soirée barbecue de la même façon.