C’était une soirée d’automne, fraîche et légèrement brumeuse, où l’air semblait chargé d’une tension délicieusement électrique. Je me promenais dans les rues pavées d’un vieux quartier, mes talons claquant doucement contre le sol. Ce soir-là, j’avais choisi de porter des collants noirs, fins et légèrement brillants, qui épousaient mes jambes comme une seconde peau. Leur texture soyeuse glissait sous mes doigts chaque fois que je les effleurais, et je ne pouvais m’empêcher de ressentir une chaleur diffuse monter en moi.En entrant dans ce petit café cosy, je l’ai vu, assis dans un coin, un regard perçant posé sur moi. Il avait ce sourire en coin, celui qui vous fait comprendre qu’il a remarqué quelque chose que vous espériez qu’il voie. Nos regards se sont croisés, et j’ai senti mon pouls s’accélérer. Je me suis assise à une table non loin, croisant lentement les jambes, laissant la lumière tamisée jouer sur la surface lisse de mes collants. Chaque mouvement semblait calculé, comme une danse silencieuse.
Il s’est approché, prétextant une question banale sur le menu. Mais ses yeux, eux, racontaient une autre histoire. Ils glissaient sur mes jambes, s’attardant sur la manière dont le tissu des collants capturait la lumière, soulignant chaque courbe. « Jolis collants », a-t-il murmuré, sa voix rauque envoyant un frisson le long de ma colonne vertébrale. J’ai souri, feignant l’innocence, mais mon cœur battait la chamade.
La conversation s’est prolongée, et bientôt, nous étions seuls dans un coin du café, l’ambiance feutrée amplifiant chaque mot, chaque geste. Il a effleuré ma jambe du bout des doigts, comme par accident, mais le contact était électrique. La sensation du tissu fin contre ma peau, mêlée à la chaleur de sa main, était presque insoutenable. « Tu sais », a-t-il dit doucement, « il y a quelque chose de fascinant dans la façon dont ces collants te donnent un air à la fois fragile et intouchable. »
Je ne sais pas combien de temps nous sommes restés là, perdus dans cet échange où chaque mot semblait chargé d’une promesse tacite. Mais une chose était sûre : ce soir-là, mes collants n’étaient pas juste un vêtement. Ils étaient une invitation, un jeu, une histoire à part entière. Et nous venions à peine de commencer à l’écrire.
