Récit érotique lesbien : sous les étoiles

Le crépuscule enveloppait la ville d’un voile doré, et l’air tiède de l’été caressait la peau comme une promesse. Clara et Élodie se retrouvaient sur la terrasse d’un petit café, leurs rires se mêlant au murmure des conversations autour d’elles. Elles se connaissaient depuis des mois, mais ce soir-là, une tension nouvelle flottait entre elles, une électricité presque palpable. Les regards s’attardaient un peu plus longtemps, les sourires devenaient plus doux, plus suggestifs.

Clara, avec ses cheveux châtains ondulés tombant sur ses épaules, jouait nerveusement avec la paille de son cocktail. Élodie, dont les yeux verts scintillaient sous les guirlandes lumineuses, la regardait avec une intensité qui faisait battre le cœur de Clara plus fort. « Tu veux marcher un peu ? » proposa Élodie, sa voix basse et chaude. Clara acquiesça, incapable de détacher ses yeux de la courbe délicate des lèvres de son amie.

Elles déambulèrent dans les ruelles pavées, leurs doigts se frôlant par moments, chaque contact envoyant une décharge de chaleur à travers leurs corps. Elles finirent par s’arrêter près d’un petit parc, à l’ombre d’un vieux chêne. L’obscurité les enveloppait, offrant une intimité inattendue. Élodie s’appuya contre l’arbre, attirant Clara plus près. « J’ai envie de t’embrasser depuis le début de la soirée », murmura-t-elle, ses mots comme une caresse.

Clara sentit son souffle se couper. Elle s’approcha, leurs visages à quelques centimètres l’un de l’autre. Le premier baiser fut timide, un effleurement, mais il suffit à allumer un feu en elles. Élodie glissa une main dans les cheveux de Clara, approfondissant le baiser, leurs lèvres se cherchant avec une urgence croissante. Les mains de Clara trouvèrent la taille d’Élodie, effleurant la peau douce sous le tissu léger de sa robe. Chaque mouvement était une découverte, une exploration prudente mais avide.

Elles rentrèrent chez Élodie, un petit appartement baigné de lumière tamisée. À peine la porte refermée, elles se retrouvèrent dans les bras l’une de l’autre, leurs corps pressés l’un contre l’autre. Élodie guida Clara vers le canapé, ses doigts traçant des lignes brûlantes sur ses bras, son cou, puis plus bas. Clara frissonna lorsque les lèvres d’Élodie effleurèrent la peau sensible de sa clavicule, chaque baiser comme une étincelle.

« Tu es tellement belle », murmura Élodie, ses mains glissant sous le haut de Clara, explorant la douceur de sa peau. Clara répondit par un soupir, ses propres mains s’aventurant sur les courbes d’Élodie, découvrant la chaleur de son corps. Les vêtements tombèrent doucement, révélant des paysages de peau à explorer. Chaque caresse était une conversation silencieuse, chaque regard un aveu.

Élodie guida Clara sur le lit, leurs corps s’entremêlant dans une danse lente et sensuelle. Les souffles se mêlaient, les murmures devenaient des gémissements étouffés. Les doigts d’Élodie traçaient des cercles délicats, explorant avec une tendresse mêlée de désir, tandis que Clara s’abandonnait, ses sens enflammés par chaque contact. Le temps semblait suspendu, chaque instant chargé d’une intensité presque insupportable.

Leur étreinte était à la fois douce et passionnée, un équilibre parfait entre tendresse et désir brut. Lorsqu’elles s’effondrèrent enfin, essoufflées, dans les draps froissés, elles restèrent enlacées, leurs corps encore frémissants. Élodie caressa doucement les cheveux de Clara, un sourire satisfait sur les lèvres. « On recommence quand ? » chuchota-t-elle, provoquant un éclat de rire chez Clara.

Sous les étoiles d’une nuit d’été, elles savaient que ce n’était que le début.

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